5 bonnes raisons d’apprendre la langue des signes (LSF)
5 bonnes raisons d’apprendre la langue des signes (LSF)
Pas besoin d’être sourd ou malentendant pour parler la langue des signes française (LSF)… Cette compétence peut être bénéfique à tous, et à tous les âges. Voici 5 bonnes raisons de franchir la porte d’un cours de LSF.
Un lien avec les personnes sourdes ou malentendantes
On estime entre 100 000 et 300 000 le nombre de personnes pratiquant la LSF, une langue à part entière, reconnue comme telle par la loi depuis 2005. La parler, c’est non seulement pouvoir communiquer avec des personnes sourdes ou malentendantes, mais aussi pouvoir leur venir en aide, entretenir avec elles des relations amicales, professionnelles… Voilà de quoi faire progresser l’inclusion.
Une ligne en plus sur son CV
Parler une langue, c’est toujours un atout supplémentaire à faire valoir auprès d’un futur employeur. Mentionner que vous parlez la LSF démontre que vous êtes curieux, sensible au handicap, capable d’apprendre une langue… La LSF peut également enrichir votre pratique professionnelle si vous êtes enseignant ou personnel de santé, par exemple, ou même vous ouvrir de nouvelles perspectives. Pourquoi ne pas devenir interprète, éducateur spécialisé ou formateur LSF ?
Une bonne façon d’utiliser son CPF
Si vous êtes salarié du secteur privé, vous bénéficiez sans doute d’un Compte personnel de formation (CPF). Au fil des années, ce compte s’enrichit et vous pouvez utiliser ces crédits pour accéder à une formation… Pourquoi ne pas choisir d’apprendre la langue des signes ? De nombreuses formations à la LSF, en ligne ou en présentiel, sont disponibles dans le catalogue du CPF. Mais attention aux arnaques ! Pour bénéficier de ce dispositif, fiez-vous uniquement au portail officiel Mon Compte Formation.
Un passeport pour de nouveaux horizons
S’il existe plus de 300 langues des signes dans le monde, il y a des points communs entre toutes ces langues. Parler la LSF – ou, même si elle est encore peu parlée, la langue des signes internationale (LSI) –, peut permettre de mieux comprendre et de se faire comprendre, même à l’autre bout du monde !
Un moyen de communiquer avec son bébé
Sans remplacer le langage parlé, le langage des signes associé à la parole – qui est un différent de la LSF – peut être un bon moyen de communiquer avec un tout petit qui ne verbalise pas encore. Adopté par de nombreuses crèches et structures d’accueil pour jeunes enfants, ce langage peut être utilisé dès l’âge de 6 mois. Il ne s’agit pas de faire des phrases, comme en LSF, mais de faire un geste en disant le mot auquel il se rapporte (« encore », « lait », « manger »…). Très vite, certains bébés réussissent à s’approprier ce langage pour se faire comprendre alors même qu’ils ne savent pas encore parler.