Attaché aux politiques territoriales et politiques familiales, M. ROCHOUX (qui représente la CFE-CGC) a été d’abord membre du Conseil d’administration de la CAF de la Lozère de 2004 à 2009, puis du Conseil de la CCSS. Il en est élu Président en 2019 et réélu en 2022 à l’unanimité.

Monsieur Rochoux, la CCSS est une des deux Caisses communes de Sécurité sociale en France, quel intérêt y voyez-vous ?

C’est devenu évident en 2009 pour un département comme le nôtre mais une vraie nouveauté à l’époque. Le choix de réunir en un seul organisme, la CAF, la CPAM et l’URSSAF était une idée logique, mais à construire et à défendre.
L’intérêt principal était de :
•    garder un format viable et solidement constitué sur le territoire avec une équipe de direction en Lozère,
•    donner une vision commune (santé, famille et

Le recouvrement a pour but de récupérer une dette.

) aux équipes qui déploient leurs missions avec cette approche globale auprès des bénéficiaires comme auprès des partenaires,
•    et pour nos usagers, proposer le « Guichet Unique » avec une réponse multi branches. Aujourd’hui au niveau national on s’intéresse à cette approche globale notamment en matière d’accueil au public.

M. ROCHOUX, quel est le rôle du Conseil et du Président au sein de la CCSS?

Il faut rappeler que le Conseil est un conseil d’orientation qui assure la représentation du territoire et des usagers de la Sécurité sociale, assurés sociaux,

Personnes qui perçoivent déjà des prestations de la Caf ou qui vont en percevoir (en cours d’affiliation à la suite d’une demande de prestation). Les personnes qui ont déjà eu un dossier sont toujours considérées comme « allocataires » même si leur dossier est radié (fermé).

et cotisants.
Sa Commission d’Action Sanitaire et Sociale pilote et valide la politique territoriale des branches famille et santé. Il approuve les budgets de gestion administrative, le rapport d’activité, etc.
En tant que Président : j’ai un rôle d’animateur des débats du conseil et de médiateur entre les différentes tendances.

Quelles sont vos orientations en matière d’Action sanitaire et sociale ?

La priorité c’est de garantir une couverture de l’ensemble du département par les structures de garde et de loisirs pour les enfants et les jeunes et par les réseaux de vie sociale.
Pour y parvenir nous signons une Convention Territoriale Globale (CTG) avec chacune des dix Communautés de Communes du département, avec à la base un diagnostic territorial.
Soutenir et développer l’offre de service aux familles en partenariat avec les collectivités locales, c’est participer à l’attractivité de notre territoire. Sachant que nos CTG intègrent un volet prévention santé du fait de nos missions d’Assurance Maladie.

Que diriez-vous de la Sécurité sociale et de ses agents ?

Je voudrais souligner la réactivité des organismes de Sécurité sociale. La rigueur  de travail et la gestion sont remarquables. S’agissant de la Lozère, je salue l’investissement du personnel avec un attachement à la qualité de service qui a permis à notre CCSS de s’étoffer en récupérant des missions régionales et nationales. L’exemplarité des équipes me rend (indirectement) très fier.
C’est grâce à elles que la CCSS est un acteur du développement local en Lozère.