Depuis octobre 2020, le congé qui permet de réduire ou arrêter son activité professionnelle pour accompagner un membre de sa famille en perte d’autonomie ou handicapé bénéficie d’une contrepartie financière : l’allocation journalière de proche aidant.
 
L’indemnisation du congé proche aidant vise à encourager le recours à ce congé spécifique.
 
S’adressant à l’origine uniquement aux salariés (avec un an d’ancienneté au minimum, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui), il s’ouvre désormais aux fonctionnaires, aux stagiaires de la formation professionnelle indemnisés, aux travailleurs indépendants et aux personnes en recherche d’emploi qui peuvent faire le choix, pendant cette période, de suspendre leur allocation chômage.
 
Autre évolution importante, ce congé peut désormais être pris de manière fractionnée, sous forme de journées ou même de demi-journées. Une souplesse permettant de s’adapter au plus près des besoins des proches aidants.
 
Les bénéficiaires touchent une allocation journalière de proche aidant (Ajpa), qui vise à compenser une partie de la perte de salaire, dans la limite de 66 jours au cours du parcours professionnel. Son montant :
- 43,83 euros par jour pour une personne vivant en couple,
- 52,08 euros pour une personne seule.
 
Cette indemnisation est versée par la caisse d’Allocations familiales (Caf) et la Mutualité sociale agricole (Msa) pour les agriculteurs, sans conditions de ressources. Elle ouvre des droits à la retraite.
Légalement, l’employeur ne peut pas refuser ce congé si le demandeur y a droit.
 
La personne aidée doit avoir un degré de dépendance déterminé par le Conseil départemental (évalué dans le GIR I à III)  ou bien avoir un taux de handicap supérieur ou égal à 80% (reconnu par la MDPH).
 
Comment en faire la demande ?
 
Retrouvez toutes les informations sur l’Ajpa sur www.caf.fr.