Baby blues
Vie personnelle

Actualité départementale

05.11.2024

Baby-blues et dépression post-partum : en parler pour avancer

L'arrivée d’un enfant est un moment important pour la vie des parents, une source de bonheur. Contrairement aux idées reçues, l’arrivée d’un enfant peut aussi être une source de déprime, souvent appelée le baby-blues, voire de dépression. Ces troubles peuvent souvent survenir après une grossesse ou un accouchement difficile, mais ils peuvent également se manifester même si la grossesse et l'accouchement se ont déroulés sans complications.

 

Qu'est-ce que le baby-blues ?

Le baby blues concerne 50 à 80 % des femmes ayant accouché. Il s'agit d'une réaction causée par tous les changements physiques, hormonaux et psychologiques liés à l’accouchement. Il peut durer quelques heures ou quelques jours. 

Les symptômes peuvent se traduire par des troubles du sommeil, de la fatigue, de l’anxiété, etc. En général, ils disparaissent tous seuls. Pour autant, le conjoint ou l’entourage peuvent apporter soutien et réconfort.

Qu'est-ce que la dépression post-partum ?

La dépression post-partum n’est pas un phénomène rare. En France, 10 à 15% des femmes en souffrent. Si les symptômes durent plus de deux semaines, parlez-en à un professionnel de santé (médecin ou sage-femme). 

Parmi les symptômes typiques, on retrouve une fatigue intense, des pleurs incontrôlables, une difficulté à gérer le stress, de l’irritabilité, une dévalorisation de soi, une incapacité à apprécier son rôle de parent ou encore une phobie d’impulsion, c’est-à-dire la peur de blesser son bébé. De nombreux parents se sentent coupables de leurs émotions négatives et ce sentiment d’être hors norme les empêche de demander de l’aide. Des solutions existent pour vous accompagner, comme un suivi psychologique, l’éventuelle prescription d’antidépresseurs ou la prise en charge par une unité mère-enfant.

La dépression post-partum peut aussi toucher le père ou le deuxième parent. Elle survient généralement plus tard, dans les 3 à 6 mois suivant la naissance. Il ne faut pas hésiter à en parler à son médecin.

En parler pour avancer

De nombreux parents se sentent coupables de leurs émotions négatives et ce sentiment d'être hors norme les empêche de demander de l'aide.

Pourtant, des solutions existent pour vous accompagner, comme un suivi psychologique, l'éventuelle prescription d'antidépresseurs ou la prise e charge par une unité mère-enfant.

Il est important d'ouvrir le dialogue et de libérer la parole sur ces expériences qui sont vécues par de nombreuses mères. En parler permet d'avancer et de pouvoir être accompagnés par des professionnels. Si vous souffrez des symptômes de baby blues ou de dépression post-partum, parlez-en à un professionnel de santé (médecin ou sage-femme).

Maman blues est une association non thérapeutique de soutien, d’accompagnement et d’écoute, créée par des mères ayant éprouvé des difficultés maternelles, à destination des mères. 

Plus d’information et pendre contact avec Maman bleus : Détail structure — Parents31.fr | Portail des parents de la Haute-Garonne

L’application 1000 premiers jours propose un autodiagnostic pour évaluer le risque de dépression post-partum « L’évaluation du bien-être émotionnel » 

L'application des 1000 premiers jours (social.gouv.fr)