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Actualité départementale

03.12.2024

Arrivée d'un enfant : la place du co-parent

Pendant la grossesse, l’attention de l’entourage et des professionnels est majoritairement centrée sur la future maman et sur l’enfant à sa naissance, laissant le père ou co-parent en « second plan ». Cependant, les bouleversements liés à l’arrivée d’un enfant concernent aussi les pères ou les co-parents, qui jouent un rôle essentiel dans le bon développement de l’enfant. Leur soutien et réconfort sont cruciaux pour la mère tout au long de la grossesse, pendant l'accouchement, et après la naissance. 

 

Accompagner la mère en tant que co-parent

Le co-parent est important dans la préparation de l'aîné à l'arrivée d'un nouveau membre de la famille, aidant ainsi à faciliter cette transition importante pour toute la famille. Pour cela, les experts du site Mpedia.fr vous livrent des astuces. 

Dans le cas d'une grossesse multiple, leur fonction prend une importance majeure. Les défis et les besoins sont multipliés, et leur soutien est indispensable pour gérer le quotidien. Leur présence et leur implication permettent de mieux préparer la famille à accueillir plusieurs enfants en même temps. Selon vos besoins, vous pouvez faire appel au service d'aide à domicile pour un temps de répit ou à l'association Jumeaux et plus 31 assure une entraide matérielle et morale entre parents de jumeaux, triplés ou plus. 

 

Créer du lien avec son enfant 

Le sujet de la séparation entre la mère et l'enfant est souvent abordé et présenté comme une étape difficile, mais il est moins fréquent de parler de la relation du père et du bébé pendant les premiers jours. Cependant, autant pour le co-parent que pour l'enfant, il est très important de créer du lien.

Le congé paternité

 À l'occasion de la naissance de l'enfant, le co-parent peut bénéficier d'un congé paternité. Depuis le 1er juillet 2021, la durée de ce congé est portée de 11 à 25 jours calendaires pour un enfant, ou de 18 à 32 jours calendaires pour une naissance multiple. Le congé a été reconnu pour ses bénéfices sur l'équilibre familial. Par ailleurs, il participe a une meilleure répartition des tâches domestiques et parentales entre les deux parents. En offrant au co-parent la possibilité d'être plus présent, ce congé pourrait d'ailleurs avoir un impact positif sur la dépression post-partum maternelle et paternelle. 

Le congé parental

D'autre part, il existe le d'éducation qui n'est pas réservé qu'aux mères. C'est une interruption partielle ou totale de l'activité professionnelle, sollicitée auprès de l'employeur. Il doit être justifié d'au moins un an d'ancienneté dans l'entreprise au moment de la naissance de l'enfant pour pouvoir en bénéficier. Le congé parental a une durée initiale d'un an maximum qui peut être prolongé deux fois sans toutefois excéder la date du troisième anniversaire de l'enfant. Si le co-parent cesse totalement l'activité, l'employeur ne versera aucun salaire. S'il reprend l'activité mais à temps partiel, le salaire sera adapté en proportion du temps de travail. Dans les deux cas, il est possible de bénéficier de la Prestation partagée d'éducation de l'enfant (PrepArE) ou PreParE majorée, des prestations versé par la Caf, permettant de compenser en partie la perte des revenus.

 

La dépression post-partum du co-parent

L'arrivée d'un enfant est un moment important dans la vie des parents, une source de bonheur. Contrairement aux idées reçues, l'arrivée d'un enfant peut être aussi une source de déprime, communément appelée la dépression post-partum. Ces troubles peuvent également toucher le père ou deuxième parent, qui joue aussi un rôle essentiel dans le développement de l'enfant. 

En effet, 10% d'entre eux en souffrent pendant leur première année de parentalité. Par ailleurs, la dépression post-partum du co-parent peut avoir des effets sur la santé mentale de la mère. Cette dépression arrive généralement plus tard, avec un pic dans les 3 à 6 mois suivant la naissance. Les symptômes sont moins visibles; elle peut se traduire par un retrait social, une indécision, une peur ou une irritabilité accrue, entre autres. C'est pour cela qu'il faut libérer la parole, parler pour avancer. Il est parfois difficile de mettre des mots la souffrance. Cependant, il ne faut pas hésiter à en parler à son médecin pour traiter cette dépression et pouvoir s'épanouir dans sa paternité. 

 

Ressources :