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Un stage de 3e béton, même sans piston !

Même s’il est facultatif cette année en raison de la crise sanitaire, le stage de 3e en entreprise est une étape importante dans le projet d’orientation d’un adolescent. Quelques astuces pour multiplier ses chances de trouver la perle rare.

 

Une expérience qui peut créer le déclic. D’une durée d’une semaine, le stage de 3e est souvent le premier contact des collégiens avec le monde du travail. 
« Et comme beaucoup de premières fois, c’est marquant pour la suite. C’est un carrefour pour l’orientation », résume David Marchand, directeur de l’association ViensVoirMonTaf, qui aide des jeunes sans réseau à décrocher un stage.
 
Tout l’enjeu est de trouver une expérience pertinente, en phase avec les aspirations de l’adolescent. Un parcours du combattant quand on n’a pas un gros carnet d’adresses… et que la crise sanitaire complique les recherches.
 
« Idéalement, il faut s’y prendre dès la fin de la 4e, conseille David Marchand. C’est le moment d’activer son réseau : commerçants du quartier, associations, famille… Osez demander, c’est comme ça qu’on crée des opportunités. »
 
Rien à l’horizon ? Sachez que certains conseils régionaux et départementaux publient des offres de stages pour les collégiens sur leurs sites Internet. Si l’établissement de votre enfant est classé réseau d’éducation prioritaire (Rep ou Rep+), des associations comme ViensVoirMonTaf ou Jobirl proposent également des stages dans toute la France et pour tous les secteurs professionnels. Pour postuler, il suffit de se rendre sur leurs sites ou sur la plateforme monstagedetroisieme.fr.
 

Se montrer passionné

Enfin, encouragez votre enfant à oser les candidatures spontanées. « La clé est de faire jouer la fibre émotionnelle. Ces stages d’observation ne "rapportent rien" sur le plan économique à l’entreprise, les jeunes doivent donc se présenter comme étant passionnés et le démontrer », martèle David Marchand.

Cela implique d’écrire des mails personnels et enthousiastes, de décrocher son téléphone et de relancer souvent. Bref, d’y mettre du cœur et de la persévérance, pour faire la différence.
 
 

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