Le bénévolat de compétences, une autre forme d’entraide
Le bénévolat de compétences, une autre forme d’entraide
Créé en 2002, le bénévolat de compétences met en relation des associations avec des citoyens souhaitant consacrer un peu de leur temps et de leur talent. Un dispositif solidaire qui fait des heureux.
Vous êtes actif, étudiant, retraité ou sans emploi et vous souhaitez offrir vos compétences à des associations qui en ont besoin ? Le bénévolat de compétences est fait pour vous. Pour une mission donnée, sur un temps déterminé, ce dispositif vous permet d’aider concrètement une association avec ce que vous savez faire de mieux.
Créer un site Internet, rédiger une brochure, réaliser un bilan comptable… les associations ont parfois du mal à réaliser ces tâches pourtant indispensables à leur développement. Alors, des structures – comme Passerelles et compétences – les mettent en relation avec des personnes qui, à travers leur parcours professionnel ou personnel, ont acquis les compétences recherchées.
Un engagement encadré
Comme son nom l’indique, le bénévolat de compétences n’implique pas de rémunération du bénévole, mais une feuille de route est rédigée par l’aidant et l’association. Ce document définit clairement le champ de l’investissement du bénévole, sa mission et sa durée, et les moyens qu’il mettra en œuvre pour la réaliser.
« C’est un moyen de garantir au bénévole que le projet sur lequel il s’est engagé correspond bien à l’attente de l’association, et inversement, explique Pascal Milon, responsable de la communication de Passerelles et compétences. Ce cadre garantit une satisfaction réciproque. »
Des bénéfices partagés
Pour une association, le bénévolat de compétences est un moyen de voir ses projets aboutir grâce à l’aide gratuite de professionnels. Côté bénévoles, au-delà de la satisfaction de se rendre utiles en faisant œuvre de solidarité, ce dispositif peut apporter beaucoup sur le plan professionnel et personnel.
« Pour un salarié, cela permet d’expérimenter, d’élargir son champ de compétences dans l’environnement bienveillant d’une association, poursuit Pascal Milon. Pour une personne n’ayant plus d’activité professionnelle, c’est le moyen de conserver un lien social. C’est aussi une expérience à valoriser sur un CV. Cela peut permettre à un chômeur de prouver qu’il a su rester actif. »
Pour aller plus loin
« Mécénat et bénévolat de compétences » sur le site de l’Avise, portail du développement de l'économie sociale et solidaire
« Pour trouver de nouveaux engagements » sur le site associations.gouv.fr
Mots clés
association
solidarité