Fonds de solidarité logement : comment en bénéficier ?
Fonds de solidarité logement : comment en bénéficier ?
Si le logement pèse déjà lourd sur le budget, les choses peuvent rapidement se compliquer dans les moments difficiles (chômage, accident de la vie, difficultés financières…). Créé en 1990, le Fonds de solidarité pour le logement (Fsl) permet de s’acquitter de certaines dépenses comme le premier loyer, les frais d’agence ou de déménagement, l’assurance… « Si vous occupez déjà le logement, il peut prendre en charge tout ou une partie des loyers impayés, des charges et des factures (électricité, gaz, eau, téléphone…) », détaille Ariane Laederich, chargée d’études juridiques au sein de l’Agence nationale pour l’information sur le logement (Anil). Le Fsl peut également servir à financer l’achat du mobilier de première nécessité (frigo, gazinière...).
Qui est concerné ?
Le Fsl est accessible aux locataires et sous-locataires, aux propriétaires occupants, aux résidents de logement-
, ainsi qu’aux personnes hébergées gratuitement « dans le cadre notamment d’un Fsl pour accéder à un logement », précise la spécialiste.
Attention : chaque département fixe ses propres critères d’attribution. En règle générale, les ressources de toutes les personnes du foyer sont prises en compte*. « Dans certains départements, il est impératif que le foyer perçoive la prime d’activité pour prétendre à l’aide », rappelle Ariane Laederich. Une fois le dossier accepté, le versement est accordé sous la forme d’une aide financière directe ou d’un prêt sans intérêt (à rembourser). À titre d’exemple, la prise en charge de l’assurance habitation s’élève à 120 euros dans le Var et à 350 euros à Paris. À noter : pour un accès à un logement, votre demande doit être déposée avant votre entrée dans les lieux.
Comment faire la demande ?
Si vous êtes
de la Caf, il vous suffit de prendre directement contact avec votre caisse. Dans le cas contraire, votre interlocuteur dépend de votre lieu de résidence. Ainsi, si vous habitez Lyon, vous devez vous adresser au Centre d’action sociale de votre arrondissement.
Vous pouvez aussi vous tourner au choix vers votre Caisse centrale d’activités sociales (Ccas), un Point conseil budget ou encore l’Agence départementale pour l’information sur le logement (Adil) dont les équipes de juristes vous informent sur vos droits et vous orientent au mieux. « Agir vite, ne pas rester seul, sont essentiels pour prévenir et faire face aux difficultés », rappelle Ariane Laederich.
* À l’exception de l’Aide au logement, de l’Allocation de rentrée scolaire (ARS) et de l’Allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH).
Mots clés
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