Etudiant : faire appel à un mentor pour trouver sa voie
Etudiant : faire appel à un mentor pour trouver sa voie
En mars, le gouvernement a lancé l’opération « 1 jeune, 1 mentor » pour faciliter l’insertion professionnelle des étudiants. Vies de famille revient sur l’intérêt du mentorat pour les jeunes, un appui d’autant plus précieux en temps de crise.
Un mentor, pour mieux s’orienter. Depuis quelques années, le mentorat pour les étudiants se démocratise en France. Le principe ? Permettre aux jeunes d’être accompagnés dans leur parcours scolaire par une personne (professionnel en activité ou retraité) qui pourra les guider dans leur choix d’orientation ou leur insertion professionnelle.
Plusieurs dispositifs privés et associatifs existent. « 1 jeune, 1 mentor » vise à soutenir les associations et entreprises engagées dans le mentorat. L'ambition est d'augmenter le nombre de « mentorés » de 25 000 à 100 000 fin 2021, puis 200 000 en 2022.
Faciliter l’arrivée des jeunes sur le marché du travail
Aujourd’hui, huit associations sont en pointe dans ce domaine, dont Chemins d'avenirs, l'Afev, Article 1 ou encore Télémaque. Côté entreprises, de grands groupes de secteur privé se sont également impliqués. Ils proposent de faire suivre des jeunes une à deux heures par mois par un même mentor, dans la durée, pour prendre du recul sur son parcours et ses objectifs, partager ses expériences, et créer une relation qui profite aux deux parties.
Le mentorat « peut être une relation bilatérale », appuie Frédéric Voyer, cofondateur de My Job Glasses, un site de mentorat qui connecte les jeunes et les professionnels sur Internet. « En facilitant le mentorat, on accélère et favorise l’arrivée des jeunes sur le marché du travail. »
L’idée derrière My Job Glasses est de replacer l'humain au cœur de l'orientation, en offrant une plateforme facile d’utilisation, où l’on peut prendre rendez-vous pour des sessions courtes et renouvelables, avec des mentors différents à chaque fois. « Chez nous, le mentor n’a pas forcément 10 ou 20 ans de plus et une position paternaliste, poursuit son fondateur. Notre idée est de multiplier les mentors avec qui le jeune pourra échanger, et reprendre contact plus tard. »
Avec pour objectif de « donner une vraie vision des métiers et des formations qui correspondent au projet professionnel du mentoré, pour l’aider à bien s’orienter et à trouver un emploi. C’est un pont entre une situation et un avenir. »