Reconversion Puéricultrice : Rejoignez ces métiers qui recrutent dans la petite enfance
Vie professionnelle

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04.12.2025

[DOSSIER] Reconversion Puéricultrice : Rejoignez ces métiers qui recrutent dans la petite enfance

Vous souhaitez vous reconvertir ou reprendre une activité plus adaptée à votre mode de vie mais ne savez pas par où commencer vos recherches ? Pensez aux métiers de la petite enfance, ils recrutent !

Pour vous aider à mieux appréhender les métiers du secteur et les solutions d’aide à la reconversion, nous avons interviewé plusieurs professionnels en leur posant 4 questions simples autour de leurs motivations, leur quotidien, leur parcours et les conseils à partager.  

Dès la fin du collège, Tiffany savait qu’elle s’orienterait vers la petite enfance. Elle nous raconte ce qui l’a amenée aujourd’hui à exercer en PMI.

 Reconversion Puéricultrice : Rejoignez ces métiers qui recrutent dans la petite enfance
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Tiffany Duneau, 
Puéricultrice en Protection Maternelle et Infantile (PMI) à Marines 
Sur 4 ans - 1 an pour les sage-femme et infirmier(e)s) - coût variable (niveau bac + 4)

Qu’est-ce qui vous a motivée à faire ce métier ?  

Sur les conseils de mes parents, j’ai poussé mes études en sanitaire et social jusqu’en école d’infirmière. Je savais alors que je voulais devenir puéricultrice et les stages m’ont encore plus convaincue.

À quoi ressemble une journée type pour vous ?  

Ça n’existe pas une journée type ! C’est l’avantage d’être en PMI, on est autonome dans notre emploi du temps. J’alterne entre les consultations de suivi ou de conseil aux parents, les dépistages en école, les interventions en protection de l’enfance. À la différence du milieu hospitalier, nos horaires sont plus confortables et le volet relationnel prime sur les actes techniques. Trop peu connue, les PMI sont des lieux ouverts à toutes les familles, quel que soit le niveau de revenus, et englobent un large réseau de professionnels de la santé (orthophonistes, psychologues, médecins...).

Quel a été votre parcours de formation ?  

Je suis passée par un bac sanitaire et social, puis, après l’école d’infirmière en trois ans, j’ai eu besoin de me forger une expérience dans le soin en néonatalité et en pédiatrie avant de passer les concours pour la formation en un an de puéricultrice. C’est l’hôpital qui a financé ma formation, mais l’ARS ou peuvent aussi aider les personnes qui souhaiteraient se lancer dans cette voie.

Un conseil à donner à ceux qui hésitent à se lancer ?  

Si vous aimez les enfants et le soin, n’hésitez pas ! Les débouchés sont si vastes qu’il y aura toujours un endroit correspondant à votre envie (hôpital, crèche, PMI...). En revanche, les études sont exigeantes et le métier nécessite des compétences en écriture. Si cela vous intimide, vous pouvez toujours vous tourner vers des formations plus accessibles, auxiliaire de puériculture par exemple.