Actualité départementale
26.01.2023
Actualité départementale
26.01.2023
Afin de vous accompagner au mieux dans votre nouveau rôle de parent, voici un point sur les outils à votre disposition pour vos démarches :
Du 3ème mois de grossesse, jusqu'au 3 ans de votre enfant, le site mesdroitssociaux.gouv.fr, vous propose un calendrier pour ne louper aucune démarches à effectuer tout au long de la grossesse puis après la naissance.
De la grossesse à la garde de votre enfant, faites le point sur les aides Caf auxquelles vous pouvez prétendre grâce au simulateur
Le site des Allocations familiales pour vous accompagner dans votre vie de parent.
Découvrez notre foire aux questions (Faq), regroupant les interrogations les plus fréquentes rencontrées par les services de la Caf et ceux des partenaires :
L’argent versé par la Caf sert principalement aux parents du bébé ?
Oui et non.
L’argent est versé par la Caf aux parents sous forme de prestations familiales mais est destiné à aider les familles à couvrir en partie les dépenses liées à l’éducation et aux besoins du ou des enfants au sein de votre
.
Les prestations peuvent être versées directement aux familles (Allocation familiales, complément familiales, Allocation de rentrée scolaire) ou à des partenaires (Assistante maternelle, crèches, les accueils de loisirs…).
Oui.
L’arrivée de votre enfant vous donne droit à plusieurs prestations : La prime de naissance, la prise en charge d’un
ou d’un mode de garde dans le cas de votre reprise d’activité, d’une formation... Les prestations que vous percevez déjà sont également susceptibles d’être réévaluées. Dès la naissance de votre enfant, pensez à le déclarer à la Caf depuis votre espace Mon Compte / modifier votre profil / Déclarer une naissance. Si vous n'êtes pas encore
, cliquez ici pour demander vos aides
Oui.
Que cela soit pour reprendre une activité professionnelle, débuter une formation, profiter d’un peu de temps pour soi, des solutions de mode de garde existent. La Caf peut financer une partie des frais liés au mode de garde.
Un simulateur des aides que vous pouvez avoir et un outil de recherche de mode de garde sont disponibles sur le site monenfant.fr, rubrique Devenir parents > Services en ligne.
Oui.
Tout le monde se pose des questions, l’arrivée de votre enfant est un grand changement dans votre vie. C’est un évènement important qui amène parfois de nombreuses questions pratiques dont certaines peuvent entrainer du stress, de la tension dans votre couple ou un sentiment de dépression.
Les parents se posent souvent les mêmes questions, vous n’êtes pas seul(e) et vous pouvez trouver des réponses auprès d’associations et de services spécialisés :
Non.
La présence du conjoint n’est obligatoire dans aucun rendez-vous, que cela soit administratif ou médical. La future mère peut décider si elle souhaite être accompagnée aux différents rendez-vous de suivi de grossesse ou dans ses démarches administratives.
En ce qui concerne le suivi de grossesse et périnatal, les informations échangées entre la mère et le personnel soignant sont soumises au secret médical. Par conséquent, elles ne sont transmises à personne, pas même au conjoint, sans l’accord de la mère.
Oui.
Un travailleur social de la Caf peut vous accompagner dans les démarches liées à votre séparation. Une fois que vous l’aurez déclarée sur le Caf.fr/Mon Compte, vous recevrez une proposition de rendez-vous avec un travailleur social (surveillez vos alertes dans Mon Compte ou sur l'application mobile Caf-Mon Compte).
En fonction de votre situation, le travailleur social personnalisera les démarches à entreprendre.
Des dispositifs existent également à la Caf afin de faciliter les démarches et prévenir le non-versement de la pension alimentaire. Il s’agit de l’Agence de recouvrement et d'intermédiation des pensions alimentaires (Aripa), + d'infos ici
Mon conjoint peut-il m’obliger à faire une interruption volontaire de grossesse (IVG) s’il ne veut pas de l'enfant ?
Non.
Chaque personne a le droit de disposer librement de son corps (art 16-1 Code Civil). L’IVG suppose une volonté libre, motivée et délibérée de votre part (loi du 4/07/2001), personne ne peut l’imposer.
L’interruption et la tentative d’interruption forcée de grossesse sans consentement de la femme enceinte est passible de 5 ans d’emprisonnement et de 75 000€ d’amende.
Oui.
La grossesse est reconnue comme un état de vulnérabilité émotionnelle par la loi (art 434-3 du code pénal). Il est possible d’être dans une situation d’hypersensibilité psychique durant cette période et de difficilement supporter les cris et les disputes.
Pour une meilleure compréhension de ce que sont les différences entre les conflits et la violence au sein d’un couple, regardez la vidéo d’Ernestine Ronai ici.
Non.
Chaque personne est seule à pouvoir prendre les décisions relatives à son corps et en disposer librement (art 16-1du Code Civil). Aussi personne ne peut interdire ou obliger une femme à allaiter son enfant. Une femme qui n’allaite pas son bébé peut parfois ressentir une pression de la part de son conjoint, de sa famille ou de la société. Pourtant cette décision est intime et personnelle.
Oui.
D’un point de vue médical, il est recommandé d’attendre la fin des saignements (3 semaines à 1 mois) avant de reprendre une activité sexuelle.
L’envie de reprendre les relations sexuelles peut prendre plus de temps pour chacun des partenaires pour différentes raisons : il peut y avoir des séquelles physiques selon le type d’accouchement (césarienne, épisiotomie, cicatrice, sensibilité intime…) ; les soins au bébé peuvent prendre toute l’attention et l’énergie des parents ; la chute subite des hormones peut provoquer baisse de désir, un état de tristesse ou une grosse fatigue.
Les relations sexuelles doivent être libres et consenties. Le fait qu’un des partenaires ne soit pas consentant est caractérisé comme un viol avec circonstances aggravantes quand l’agresseur et la victime sont mariés, pacsés, concubins ou partenaires. L’article 222-24 du Code pénal prévoit dans ce cas une peine pouvant aller jusqu’à 20 ans d’emprisonnement.
Oui et non.
Lorsque l’autorité parentale est partagée (lorsque les deux parents ont reconnu l’enfant), la loi prévoit que les décisions relatives au quotidien de l’enfant peuvent être prises par un seul parent au moment où il en a la garde (art 371-1 et suivants du code civil).
En revanche, les décisions liées aux actes non usuels (ceux qui engagent l’avenir de l’enfant) doivent être prise ensemble. L’autorité parentale s'exerce jusqu'à 18 ans. L’exercice de cette autorité parentale peut être suspendue ou aménagée dans les situations de violences.
Oui.
La personne vulnérable est définie comme « un mineur de 15 ans ou une personne qui n'est pas en mesure de se protéger en raison de son âge, d'une maladie, d'une infirmité, d'une déficience physique ou psychique ou d'un état de grossesse » (Code pénal, art. 434-3)
Être enceinte modifie le corps de la femme et peut générer un état de fatigue générale. La femme enceinte peut connaitre une diminution de ses capacités et ne pas être en pleine possession de ses moyens, même si être enceinte n’est pas une maladie, cela peut entrainer davantage de vulnérabilité.
Des sage-femme référentes vulnérabilité sont présentes au sein des établissements de santé, les maternités ou à la PMI.
Non.
Le bouleversement hormonal après l’accouchement, la fatigue et l’arrivée d’un enfant dans la famille peuvent entraîner une grande fatigue ou un sentiment d’épuisement. Mais ceci n’a rien à voir avec le fait d’être un bon parent ou de l’amour que l’on porte à son enfant. Ce sentiment de fatigue ou de dépression ne doit cependant pas être pris à la légère, des professionnels de santé sont là pour accompagner ce changement important dans votre vie.
Pour plus d’information, rendez-vous sur le site de la PMI de l’Hérault : Le site de la Protection maternelle infantile
Oui et oui.
La loi du 4 mars 2002 laisse aux parents la liberté de choisir le nom de leur enfant : nom de la mère, nom du père ou les 2 noms accolés dans l'ordre souhaité. Aussi vous pouvez tout à fait donner votre nom à la naissance de l'enfant.
Si, par contre, c'est le nom de l'autre parent qui a été donné, depuis la loi du 2 mars 2022, vous pourrez à titre d'usage rajouter votre nom en informant l'autre parent. De plus à sa majorité, votre enfant pourra décider de prendre votre nom (changement de nom) en faisant une simple déclaration en mairie sans avoir à justifier d'un motif légitime.
Contactez le 3919
Il s'agit d'une plateforme d’écoute des victimes de violences conjugales, sexistes et sexuelles accessible 24h sur 24 et 7 jours sur 7.