La Caf de Maine-et-Loire verse l’Allocation de rentrée scolaire (Ars) à plus de 31 000 familles du département
En 2024, l’Ars est versée à 31 304 familles de Maine-et-Loire au bénéfice de 50 034 enfants pour un montant total de 23,4 millions d’€. Versée à partir du 20 août, sous conditions de ressources, l’allocation de rentrée scolaire (Ars) permet d’aider les familles, ayant des enfants de 6 à 18 ans scolarisés, à assumer le coût de la rentrée scolaire.
Quel est le montant et comment percevoir l’Ars ?
Soumise à conditions de ressources et destinée aux familles d’enfants entre 6 et 18 ans scolarisés, l’Ars est modulée en fonction de l’âge de l’enfant avec un montant qui s’élève à :
- 416,40 € pour les enfants de 6 à 10 ans,
- 439,38 € pour les enfants de 11 à 14 ans,
- 454,60 € pour les adolescents de 15 à 18 ans.
- L’enfant a entre 6 et 16 ans ?
L’aide est versée automatiquement si les conditions précisées sur caf.fr sont remplies et si le dossier est à jour (espace Mon compte sur caf.fr ou l’application mobile "Caf – Mon Compte"). - L’enfant a entre 16 et 18 ans* avant la rentrée scolaire ?
Il faut confirmer en ligne que l’enfant sera scolarisé ou en apprentissage pour la rentrée 2024. RDV dans espace Mon Compte sur le Caf.fr ou sur votre appli mobile « Caf-mon compte ».
*enfants nés entre le 16/09/2006 et le 31/12/20208
Bon à savoir : si les ressources dépassent le , il est possible de recevoir une Ars à taux réduit, dégressive en fonction des revenus.
Pour tout savoir : L’allocation de rentrée scolaire (Ars)
Une aide indispensable aux familles modestes
Fin 2022, une étude réalisée auprès de 2 000 familles bénéficiaires de l’Ars, précise qu’1/3 du budget annuel moyen de la scolarité (environ 1 315 € par enfant) est dépensé lors de la rentrée scolaire, pour un montant moyen de 400 €, soit le montant de l’allocation. Ce budget est principalement dédié aux achats de vêtements, à la cantine et aux fournitures scolaires.
La moitié des familles bénéficiaires sont monoparentales (dont les ¾ ne reçoivent pas une contribution aux dépenses scolaires de l’autre parent, en dehors de la pension alimentaire).
Sans l’Ars, 2 familles sur 3 auraient davantage dû réduire leurs autres dépenses, mais aussi limiter l’achat des affaires pour la rentrée, ou renoncer aux activités extrascolaires.
Retrouvez l’étude en ligne sur caf.fr dans le nouvel espace Professionnels :
« L’Ars couvre un tiers des dépenses scolaires annuelles de ses bénéficiaires »