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À la Une

Devenir animateur : la Caf participe au financement du Bafa

Avoir 17 ans et plus et chercher un emploi d’appoint qualifiant ? Le Bafa est la solution ! Le Bafa (Brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur) est un diplôme d’Etat qui permet d’acquérir des compétences reconnues et une expérience pratique d’encadrement d’enfants et/ou d’adolescents lors de colos, d’accueils de loisirs…

Et pourtant, de moins en moins de jeunes passent le Bafa : entre 2016 et 2020, le nombre de Bafa délivrés a baissé de 43% et 74% des structures employeuses font face à des difficultés de recrutement. C’est pourquoi, les caf se mobilisent et incitent les jeunes à le passer en proposant des aides financières nationales et locales.

Le Bafa, de nombreux atouts

Accessible dès l’âge de 17 ans, cette formation allie la théorie à la pratique avec des stages dans différentes structures d’animation. Le Bafa est une entrée dans le monde de l’animation avec des responsabilités et du travail en équipe. Il permet de gagner en autonomie, de découvrir de nouveaux lieux, de vivre de nouvelles expériences, d’acquérir des compétences en encadrant des enfants et adolescents durant leurs temps de loisirs.

 

Quelle est l’aide de la Caf ?

Pour les jeunes

Depuis 1995, la branche Famille soutient financièrement les jeunes qui souhaitent passer le Bafa. Aujourd’hui, la Caf accorde une aide sans condition de ressources, à hauteur de 91,47€, et de 106,71€ pour une session d’approfondissement centrée sur la petite enfance.

Cette aide peut être couplée avec celle de l’Etat qui prévoit 200€ pour les personnes qui s’inscrivent en 2022 à une session d’approfondissement ou de qualification.

Elle peut également être couplée aux aides proposées localement par la Caf de son département.

 

Pour les collectivités

Les Caf soutiennent également les collectivités pour le passage du Bafa via les Conventions territoriales globales (Ctg). Ce dispositif permet de soutenir les collectivités qui cofinancent les formations Bafa afin de garantir les qualifications requises pour l’encadrement de leur accueil collectif. Le montant maximum de subvention par session a été fixé, en 2020, à 350 euros par session.

L’aide financière en quelques chiffres

En 2019, la branche Famille a mobilisé 8 millions d’euros pour le Bafa, 20 % en aides individuelles nationales, 26 % en aides individuelles sur fonds locaux et 54 % d’aides aux collectivités.

Comment faire pour bénéficier de ces aides ? Aide nationale de la branche Famille : il suffit de remplir et de renvoyer le formulaire de demande, disponible sur le site de la Caf, après l’inscription à la session d’approfondissement ou de qualification du Bafa.

Aide locale : il faut se rapprocher de sa Caf.

Pour s’inscrire et choisir son organisme de formation, rendez-vous sur la plateforme BAFA-BAFD sur jeunes.gouv.fr
Pour en savoir plus : Caf.fr et BAFA-BAFD (jeunes.gouv.fr)

 

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Votre Caf

Le guide de l’action territoriale de la Caf est enfin disponible !

Vous trouverez ci-dessous le lien vers un dossier documentaire présentant les missions des Caisses d’allocations familiales, au plus proche des territoires, ainsi que des informations clés sur l’action de notre Caf dans le département de la Marne.

[Lien vers la fiche élue]

 

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Pour nos publics

Le service public des pensions alimentaires : une nouvelle étape depuis le 1er mars

Depuis le 1er mars, les Caf et les Msa gèrent automatiquement les pensions alimentaires lorsque des parents se séparent, sauf si ceux-ci s’y opposent conjointement.

Cette réforme sociale et sociétale majeure s’appliquera en deux étapes : depuis le 1er mars pour les jugements de divorces avec enfants et à partir du 1er janvier 2023 pour tous les autres types de séparations et divorces.

Pour rappel, ce service public des pensions alimentaires a été mis en place en octobre 2020. Depuis, les Caf et la MSA ont reçu plus de 75 000 nouvelles demandes de parents. Il faut rappeler que 30 à 40 % des pensions alimentaires sont aujourd’hui totalement ou partiellement impayées.

En France, une famille sur quatre est monoparentale et les enfants mineurs de ces familles sont encore nombreux à vivre sous le seuil de pauvreté. En généralisant ce service d’intermédiation financière lors des séparations.

Simple, efficace, sécurisant et accessible à tous sans conditions de ressources, ce service public des pensions alimentaires a pour objectifs d’éviter les conflits interpersonnels et les risques de précarisation économique grâce à des paiements réguliers. Il permet de lutter contre la précarité, contribue à rétablir un équilibre entre parents séparés et participe à l’égalité entre les femmes et les hommes.

Un service public des pensions alimentaires automatique, sauf refus formel des deux parents.

Désormais, depuis le 1er mars, qu’ils soient allocataires ou non, les parents qui se séparent devant un juge bénéficieront, sauf avis contraire expressément explicité par les deux parents, de l’intermédiation financière. C’est une avancée sociale et sociétale majeure.

À partir du 1er janvier 2023, ce service sera étendu à tous les couples qui se séparent, qu’ils soient mariés, pacsés, en union libre, le passage devant le juge ne sera plus obligatoire.

Un service gratuit, ouvert également aux couples séparés avant le 1er mars.

Les parents déjà séparés peuvent également demander à leur Caf ou à leur Msa d’être leur intermédiaire pour la gestion de la pension alimentaire, à condition qu’elle soit fixée dans un titre exécutoire.

Les parents peuvent demander ce service :

  • soit lorsque la pension alimentaire est fixée devant un professionnel de justice (juge, avocat, notaire) qui transmettra les données directement aux caisses concernées ;
  • soit en complétant un formulaire en ligne sur les sites www.pension-alimentaire.caf.fr ou www.pension-alimentaire.msa.fr et en joignant le titre exécutoire fixant la pension alimentaire.

Plusieurs avantages et services pour les parents

Avec leur rôle d’intermédiaire financier, les Caf proposent plusieurs services aux parents séparés, permettant de réduire les tensions entre eux, et donc de mieux se consacrer à l’éducation de leurs enfants.

En effet, les Caf mettent en place :

  • un versement mensuel plus facile et sécurisé de la pension alimentaire ;
  • des actions de recouvrement engagées dès le premier mois d’impayés.

Parallèlement, les Caf offrent aussi plusieurs services :

  • un service en ligne pour estimer le montant de la pension alimentaire ;
  • la délivrance gratuite d’un titre exécutoire pour les couples non mariés ;
  • le recouvrement des pensions impayées sur les deux dernières années, même pour le parent à nouveau en couple ;
  • le versement d’une aide financière, l’allocation de soutien familial pour le parent élevant seul son ou ses enfants (jusqu’aux 20 ans de l’enfant).

Cette allocation peut être selon les situations :

  • soit une avance en cas de pension alimentaire impayée,
  • soit un complément de ressource lorsque la pension alimentaire versée est inférieure à 116€,
  • soit une aide de 116€ si le parent qui doit payer la pension est insolvable, avec un contrôle régulier de sa situation .

Plus largement les Caf et MSA proposent une offre globale de service aux parents concernés par la séparation (aides financières, services de médiation familiale, espaces de rencontres, accompagnement social, accès au logement, séances d’informations collectives, appui personnalisé en cas de violences conjugales).

Plus d’informations et accès à un parcours interactif sur caf.fr.

 

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Entre nous

Ruptures familiales : une nouvelle convention cadre nationale pour développer les actions de prévention et soutenir la coparentalité

En France, environ 420 000 séparations ont lieu en moyenne chaque année et la moitié concernent des couples avec enfants mineurs, soit environ 350 000 enfants.

Les séparations et les divorces s’accompagnent parfois de conflits pouvant entraîner des ruptures des liens familiaux. En 2020, les espaces de rencontre ont organisé 106 842 rendez-vous parents-enfants après une mesure judiciaire.

Développer les actions de prévention, soutenir la coparentalité, renforcer les coopérations entre les différents acteurs publics afin de mieux coordonner les enjeux liés aux séparations parentales et leurs impacts sur les liens parents-enfants : tels sont les objectifs de la nouvelle convention nationale signée entre le ministère des Solidarités et de la Santé, le ministère de la Justice, la Caisse nationale des allocations familiales et la Caisse centrale de la mutualité sociale agricole.

Au-delà du renouvellement des engagements des signataires impliqués depuis de nombreuses années sur le champ de la médiation familiale et des espaces de rencontre, cette convention élargit les actions partenariales à l’ensemble des problématiques liées aux ruptures familiales, notamment aux violences conjugales et intrafamiliales, ou encore au milieu carcéral.

Dans ce cadre, les partenaires signataires s’engagent, aux côtés des acteurs de terrain, à :

  • soutenir la couverture territoriale des actions menées et des services offerts et renforcer leur accessibilité pour les familles : (par exemple : améliorer le suivi des délais d’attente pour accéder aux espaces de rencontre) ;
  • mieux identifier les besoins et les attentes des parents concernés par une séparation pour adapter les offres existantes et en développer de nouvelles : enquêtes, recensement des bonnes pratiques et actions innovantes ;
  • valoriser et promouvoir les dispositifs de prévention et d’accompagnement des ruptures familiales et de la coparentalité, notamment via les informations mises à disposition sur les sites : www.caf.fr, www.pension-alimentaire.caf.fr , www.monenfant.fr , www.msa.fr, www.pension-alimentaire.msa.fr , www.solidarites-sante.gouv.fr  et www.justice.fr.
  • afin de promouvoir le nouveau service d’intermédiation financière des pensions alimentaires géré par les Caf et MSA en partenariat avec les professionnels de justice, l’objectif est également de favoriser sa promotion auprès des partenaires et du grand public via des actions de communication adaptées (cf. www.pension-alimentaire.caf.fr et www.pension-alimentaire.msa.fr ) ;
  • travailler sur le renforcement de l’évaluation d’impact de ces actions et dispositifs. La convention cadre prévoit la diffusion annuelle des questionnaires de suivi d’activité, et la mesure de l’impact des dispositifs existants sur le parcours de vie des familles. Cette convention apporte ainsi un cadre structurant et un support pour la déclinaison locale de ces orientations par l’ensemble des acteurs (Cours d’Appel, Caisses d’Allocations Familiales (Caf), Mutualité Sociale Agricole (MSA), Directions Départementales de l’Emploi, du Travail et des Solidarités (DDETS), associations, etc.).

 

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Caf connect

La Caf décrypte pour vous : la prime d’activité

La vidéo ci-dessous vous présente les conditions d’accès et les démarches à réaliser pour bénéficier de la prime d’activité.

Plus plus d’informations, n’hésitez pas à vous rendre sur le Caf.fr La Prime d'activité | caf.fr

 

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Le chiffre du mois

Revalorisation de 1,8 % des prestations versées par les Caf

Au 1er avril 2022, les prestations familiales et sociales versées par les caisses d’Allocations familiales (Caf) sont revalorisées de 1,8% en prévision de la hausse des prix à la consommation.

Les allocataires recevront ces nouveaux montants à partir des versements du 5 mai.

Les montants indiqués incluent la Contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS) pour correspondre au plus près des montants perçus par les allocataires.

Retrouvez en cliquant sur les intitulés des prestations les conditions d’accès et plafonds de ressources en ligne sur caf.fr

 

Retrouvez tous les numéros de la lettre aux partenaires en cliquant ici.