Les Conventions territoriales globales (Ctg) vont couvrir la totalité du territoire essonnien
Petite enfance, enfance, jeunesse, parentalité, accès aux droits, inclusion numérique, animation de la vie sociale, logement, handicap, accompagnement social… Tous ces services aux familles sont facilités depuis le déploiement des Ctg sur le territoire de l’Essonne.
Nous vous proposons un bilan et les perspectives de ce dispositif.
Rencontre avec Rémi Berninger, sous-directeur en charge de l’action sociale
Où en sommes-nous aujourd’hui des Ctg ?
Rémi Berninger : « Nous avançons très bien ! Plus de 70 Ctg ont été signées ou même renouvelées. C’est un dispositif apprécié qui s’est normalisé.
Les Ctg permettent de décliner localement notre Contrat pluriannuel d'objectifs et de gestion (Cpog) et notre Schéma départemental d’accompagnement des familles (Sdaf).
Pour rappel, elles sont signées avec des communes ou avec des Établissements publics de coopération intercommunales (Epci).
Notre objectif est de lutter contre les inégalités territoriales et de proposer un service équilibré où que l’on habite en Essonne, aussi bien dans les zones rurales que dans les quartiers en Politique de la ville.
Nous sommes en phase de renouvellement avec les 3 territoires d’action sociale qui composent l’Essonne. Nous continuons de les déployer dans la concertation et le copartage ».
Outre les premières conclues (Grigny et Evry), quelles sont les Ctg qui vous paraissent les plus emblématiques ?
Rémi Berninger : « Elles le sont toutes, du fait de leur élaboration. Je souhaiterais néanmoins, en citer deux.
Celles signée avec :
- La Communauté d'Agglomération de l'Étampois Sud-Essonne (CAESE) : dans une dynamique de renouvellement, la Msa s’est jointe à nous. C’est l’illustration que de nouveaux partenaires peuvent s’associer à cette démarche, ce qui l’enrichit encore ;
- La commune d’Orsay : nous y avons récemment passé une journée avec Annie Hamel, directrice par intérim de la Caf, pour (re)visiter la ville et participer à des ateliers. Ce secteur, avec l’université Paris-Saclay, a des objectifs de développement majeurs que nous devons accompagner. »
Quels sont les projets pour 2025 ?
Rémi Berninger : « Le bonus Trajectoire devrait être déployé.
Il s’agit, en fonction du niveau de ressources de la commune ou de la communauté de communes, de pouvoir créer de nouvelles places de crèches aussi bien dans les territoires ruraux qu’urbains. Ce bonus entre dans le cadre du Service public de la petite enfance pour garantir un accueil de qualité à tous les enfants et leurs familles.
Je souhaite ensuite évoquer un autre enjeu essentiel : passer les Ctg à 5 ans au lieu de 4 actuellement. Nous y travaillons activement avec l’ensemble des partenaires concernés ».