Le Schéma départemental d’accompagnement des familles (Sdaf) est un document stratégique et collaboratif élaboré avec les partenaires. Il a été renouvelé en 2021.

 

Rencontre avec Rémi Berninger, directeur en charge de l’action sociale 

Pouvez-vous rappeler les objectifs du Sdaf ? 

Rémi Berninger : « C’est un plan d'actions départemental élaboré avec les partenaires suite à des diagnostics partagés. 

Il vise à coordonner les actions de tous les acteurs concernés pour répondre de façon personnalisée aux besoins de chaque territoire.  

« Le Sdaf est un outil qui fonctionne bien. C’est la pierre angulaire du pilotage des services aux familles déployés sur le territoire ».

Le second Sdaf a été signé l’an dernier pour 6 ans par la Caf, le Conseil départemental, l’État, la Msa (Mutualité sociale agricole), l’Éducation nationale, France Travail (Ex-Pôle Emploi) et la Fédération des centres sociaux.  

Cette feuille de route s’appuie sur différents axes que l’on retrouve dans notre Convention d’objectifs et de gestion (Cog) :
-    le soutien aux modes de garde ;
-    le développement des dispositifs d’aide à la parentalité ;  
-    l’accompagnement des jeunes ; 
-    le soutien aux structures d’animation de la vie sociale …
». 

Le dernier comité du Sdaf s’est déroulé le 13 décembre dernier, pouvez-vous nous en dire plus ? 

Rémi Berninger : « En effet, le comité de suivi annuel nous a permis de dresser un bilan et d’annoncer les perspectives.
Différents points ont été évoqués : 
-    le contrôle des structures liées à la petite enfance, notamment sur la qualité, l’accueil… C’est réellement une coordination Caf et Pmi ;
-    la jeunesse, avec les Promeneurs du net qui mènent des actions de terrain importantes ; 
-    la parentalité  avec l’ouverture d’un 3e espace de rencontres ;
-    l’animation de la vie sociale : je rappelle que le fonds national d’action sociale progressera de plus de 2 milliards d’euros en 2027 par rapport à 2022, soit + 6% par an ;
-    le Conseil régional – qui ne fait pas partie du Sdaf - est intervenu pour évoquer la formation des professionnels de la petite enfance … ».
En plus du comité annuel, des groupes techniques se réunissent régulièrement.
Cette dynamique s’est déployée rapidement en Essonne et nous pouvons nous en féliciter ». 

 

Les Conventions territoriales globales (Ctg) représentent localement des déclinaisons du Sdaf. Où en sommes-nous en Essonne ? 

Rémi Berninger : « Nous avançons très bien ! Plus de cinquante Ctg ont été signées ou même renouvelées (comme récemment Grigny et Évry-Courcouronnes).  
Elles sont signées avec des communes ou avec des Établissements publics de coopération intercommunales (Epci).  
Cela signifie que 99 % de la population essonnienne est aujourd’hui couverte par ces conventions. D’ici fin 2024, toute l’Essonne sera concernée. 
Notre objectif est de lutter contre les inégalités territoriales. Nous proposons un service équilibré où que l’on habite en Essonne, aussi bien dans les zones rurales que dans les quartiers en Politique de la ville ».